La grossesse est un événement heureux pour la future maman. Elle demeure cependant une période assez difficile car le corps change, et l’humeur avec. Ces transformations peuvent causer beaucoup de stress chez la femme enceinte.
Les origines du stress pendant la grossesse
Il y a beaucoup de sources de stress pendant une grossesse. Au stress que la femme doit déjà subir au quotidien, vient s’ajouter les différents éléments relatifs à la grossesse. Le premier facteur chez la femme enceinte est sûrement la peur d’une fausse couche qui est très présente pendant le premier trimestre. Cette peur sera d’autant plus présente si elle a déjà eu une ou plusieurs fausses couches auparavant.
Tous les maux de grossesses contribuent aussi à stresser la future maman. Ces désagréments comme les nausées, les vomissements mettent à rude épreuve sa patiente et son humeur. A part cela, la femme active est aussi soumise au stress d’annoncer la nouvelle à son parton et le risque de ne pas retrouver son poste à son retour. Les différentes sortes d’examens médicaux peuvent aussi contribuer à cet état d’esprit néfaste. Il est souvent lié à une crainte de trouver une anomalie chez son enfant.
Les risques du stress chez la mère et son enfant
De plus en plus d’études démontrent les méfaits du stress autant chez la mère que chez le bébé. Chez la mère, le stress augmente le risque d’un accouchement trop prématuré. A part cela, un taux trop élevé de stress pourrait aussi rendre la mère plus susceptible aux infections. Du côté du bébé, une étude italienne a montré que les enfants exposés au stress maternel dans l’utérus montrent plus de risques d’asthme, d’eczéma ou encore d’autres allergies par rapport aux autres bébés. Une autre étude allemande a quant à elle montré que l’exposition à un stress maternel prolongé pendant le deuxième trimestre de grossesse pourrait avoir un effet néfaste sur la croissance du bébé.
Comment surmonter le stress pendant la grossesse
Ici, il n’est pas question de culpabiliser les futures mamans à cause du stress dont elles sont victimes. Il s’agit surtout de les conscientiser, de leur apprendre à dépister les signes le plus tôt possible et enfin de leur apporter le soutien nécessaire pour y faire face. C’est le but premier de l’entretien prénatal qui doit se dérouler pendant le 4ème mois. Pendant cet entretien, si la sage-femme détecte la moindre trace de stress ou de vulnérabilité, un suivi peut être envisagé. En tout cas, pour la plupart des femmes, une écoute et la parole suffisent à réduire cet état de stress.
